Et LBA, ça en est où ?
Par Thorn le jeudi 8 février 2018, 09:39 - Projet L.B.A. - Lien permanent
En vrai, je continue à bosser dessus, et je ne désespère pas de sortir une démo jouable d'ici la fin de l'année !
Par Thorn le jeudi 8 février 2018, 09:39 - Projet L.B.A. - Lien permanent
En vrai, je continue à bosser dessus, et je ne désespère pas de sortir une démo jouable d'ici la fin de l'année !
Commentaires
Le souci c'est que certains blogs dont tu abordes l'existence dans LBA sont morts.
Et d'autres références ne sont plus d'actualités, par exemple les insultes à Laurel.
Ce jeu il aurait été bien en 2010, mais est-ce que ça vaut le coup de se faire du mal si maintenant plus personne ne comprendra la référence, devenue limite private joke pour les gens un peu plus vieux ?
(Sans oublier que les blogsBD ce n'est plus du tout du tout à la mode, y en a plus beaucoup qui se créent)
(Et sans parler de "La brouette" qui n'est plus actif depuis environ 1 milliards d'années)
Bloub > Ce jeu a toujours été prévu pour pouvoir être joué même quand on y connait rien aux blogs BD (même si, forcément, ça fait louper un paquet de références). Alors oui, ça fait un bon nombre d'années que ça ne parle plus d'actualité, que c'est devenu bien vintage, mais bah, j'aime bien finir ce que je commence
En tout cas, niveau graphisme, ça déchire.
Pour rebondir sur ce que dit Bloub, dont je partage la pensée initiale,
ce jeu peut participer à mythifier la culture bd-blog française, à lui donner son intemporalité.
J'ai en tête l'exemple des écrivains (ou artistes en général) qui ne deviennent des classiques que 20 ans après leur succès initial, car il faut que la génération suivante s'en empare à nouveau, la face vivre par des expo, par le bouche à oreille.
Je ne suis pas tant nostalgique de l'époque Pénélope Jolicoeur maintenant Bagieu, ChaBD à plein ballon, Fabrice Tarrin. J'adore. Je trouve qu'ils font un bon terreau, un bon ancrage, pour les blog actuel.
Et puis la logique a changé, pas en mieux ou en mal, en différent :
d'auteur qui faisait ça par passion (le côté gratuité), à ceux qui se faisaient une vitrine et un nom tandis qu'ils débutaient, à l'espèce de bulle spéculative sur le machin, puis la retombé sur le côté multi-niche du truc, ...
Bin maintenant on sort du circuit éditorial classique (vitrine pour faire des boulots de pub, de la prépublication, etc), parfois houleux (passer les "avances" sur ventes, peut d'album se vende assez pour générer du droit d'auteur), aujourd'hui il y a le modèle tipee, les financements participatifs.
Dans l'ensemble je pense qu'on a tort de faire entrer les BD-blog dans une seule case, ici celui de la pure nostalgie.
Comme le dit le Joueur du grenier dans une de ces vidéos : des fois le contenus est devenu meilleur, mais ce sont les gens qui ont changé et son moins content. La différence c'est magie de la découverte qui s'est dissipé, et ça, personne peut veut vous la rendre. C'est pas la faute du créateur. Il ne faut pas se laisser avoir par son aigreur pour autant.
Au fait, merci Thorn pour les dessins.
In fine, l'idée du jeu est toujours excellentissime.
Son message subliminal est opérant : internet, depuis les années 90, fait du monde un petit village.
C'est le cas pour les auteurs qui se rencontrent, commet des lecteurs comme moi qui se projettent et ont des amis "en vrai" par procuration.
Et l'exemple de Mélaka est le bon exemple. Déjà avec son actualité sur Gudule, le côté générationnel avec ces générations de la famille Ka, sa place de pionnière, le fait qu'elle a publié moins par moment, le fait qu'elle vive avec un dessinateur aussi (ça fait un peu "tournez manège"), et surtout la sincérité qu'elle a de rappelé sa place de second rôle et de témoin dans le phénomène blog-bd (sa modestie l'honore).
En gros, son parcours souligne tacitement qu'elle ne s'est jamais laisser enfermé dans une case (blague involontaire) (déménager, déménager encore, moins publier, travailler plus pour le psykopat, tantôt plus pour ses BD, etc.), à l'antipode du rêve de grandeur que les lecteurs peuvent projeter sur un auteur (la gloire facile, être trop centré sur paris, représenter qu'un petit milieu, la notoriété pour notoriété et qui monte à la tête, être figé comme un personnage de tv-réalité "elle est dans la télé et aussi une vraie personne dans la réalité").
J'allais dire "bizarrement, aucun auteur du phénomène BD-blog n'est passé chez Ruquier pour attesté du phénomène", mais en fait si, Pénélope Bagieu l'a été sur son oeuvre sur les femmes qui méritent à être mieux connu. Certes l'interview ne s'est pas fait sous cet angle. Mais comme quand Ruquier invite Natoo (une bloggueuse axé création vidéo humoristique comme le studio Bagel etc), Ruquier, les chroniqueurs et les autres invités assument le côté générationnels de "on connait pas, mais ils sont super connus et reconnus hors de la télé en fait".
J'ai aussi envie de cité le blog de Mawy, koudavbine, que je trouve être un petit bijou. C'est pas logique : "quand j'ai un coup de coeur, tout est pardonné" quand le reste d'un millésime et son contexte de déclin peuvent être décevant.
L'échelle d'un petit village, virtuel.
L'échelle d'une vie, de vies, d'auteurs, et de lecteurs, qui se croisent.
erratum : "C'est ma logique".
En gros je dis que un coup de coeur (ex: Mawy), ça fait personnellement oublier toutes les petites déceptions de la blogosphère.
mick666 > merci ! Je me suis un peu emballée, ça devait être beaucoup moins bossé
JulienFromDijon > là, y'a beaucoup de questions que je me suis pas posée... ça devait être un projet bouclé en 6 mois, et puis... maintenant, je pars du principe que c'est trop avancé pour laisser tomber, que ça me plait toujours, alors pourquoi arrêter ? Je serai peut-être déçue de voir que les autres ne seront pas dans le même délire que moi, mais je m'en fiche, j'ai déjà des idées pour le jeu d'après
T'as bien raison, c'est trop mignon pour ne pas voir le jour !
¡ Hasta el point-n-click siempre !