Guédelon 2
Par Thorn le mardi 16 décembre 2008, 09:56 - Vieilleries - Lien permanent
D'autres croquis faits le même jour...
(oui, bon, je suis en retard dans mon boulot, faut pas m'en demander trop en ce moment...)
Par Thorn le mardi 16 décembre 2008, 09:56 - Vieilleries - Lien permanent
D'autres croquis faits le même jour...
(oui, bon, je suis en retard dans mon boulot, faut pas m'en demander trop en ce moment...)
Commentaires
C'est reposant ces dessins, merci de nous offrir un week-end à la campagne par procuration ...
combien de temps tu mets pour faire se genre de croquis ?! tu as le coup d'œil...
tjrs un plaisir de passer...
(j'adore la poule )
Bon ben comme j'ai commencé à expliquer sur le premier croquis, je continue, ça vous apprendra
/me enfile un déguisement de prof boulet...
-- Or donc, on voit en premier la tour du logis qui est celle attenante aux pièces d'habitation, elle sera plus petite (environ 24m) que la tour maîtresse (pas loin de 30).
On peut distinguer une structure en bois qui constitue en fait un échafaudage volant. Quand il faut trop lever les bras pour mettre de nouvelles pierres sur le mur, ben on démonte l'échafaudage, pour le construire plus haut. Les trous pour les poutres sont rebouchés par des bouchons amovibles de chêne, pour pouvoir faire des réparations plus facilement ensuite sur la surface du mur.
Au dessus de la tour, on distingue aussi une structure ronde : c'est l'armature en bois qui servit de patron et permis de mettre en place les nervures de la voute qui devait par la suite supporter le premier étage. (on pose les pierres sur la structure en bois, en terminant par le haut et la clef de voûte, on fait descendre la structure en bois en priant pour que ça tienne, et hop !)
-- Second croquis, un gallinacé dont le nom provient comme pour le poulain, du latin pullus qui veut dire "petit animal". Bref, c'est une poule quoi.
-- Dernier croquis, on voit ce que l'on appelle souvent une cage à écureuil : c'est l'ancètre du moteur des grues ! On met quelqu'un dedans qui marche, la roue tourne, et une corde s'enroule alors le long de l'axe. avec des supports distants et des poulies, on peut ainsi soulever des charges de plusieurs tonnes sans grand efforts.
Curieusement ce type d'appareil avait en plus à l'époque médiévale un coté social, car il permettait aux ouvriers légèrement blessés sur le chantier (bras cassé, par exemple) de continuer à travailler et être payés pendant leur convalescence.
(Par la suite avec les grands chantiers de cathédrales un peu partout, des confréries comme celles des maçons virent le jour pour garantir l'avenir des oeuvriers, grâce à des cotisations de tous les membres) Il faut savoir que par exemple un tailleur de pierre terminait souvent sa carrière brutalement au bout de deux accidents du même type (maintenant on a des lunettes de protection c'est mieux)
/me enlève son costume de prof boulet...
Sinon, j'aime beaucoup tous les petits dessins ici, même si habituellement je me montre peu
j'aime beaucoup la roue !
ça détend!!!